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Gérard de NERVAL

avec 56 OEUVRES


À BÉRANGER

À J. Y. COLONNA

À LOUISE D'OR, REINE

À MADAME AGUADO

À MADAME SAND

ANTÉROS

ARTÉMIS

AURÉLIA

À VICTOR HUGO

AVRIL

CALIGULA, IER CHANT

CALIGULA, IIÈME CHANT

CALIGULA, IIIÈME CHANT

CHANSON DE HAN D'ISLANDE

CHANSON GOTHIQUE

CHOEUR D'AMOUR

DANS LES BOIS

DELFICA

EL DESDICHADO

ÉPITAPHE

ÉRYTHRÉA

ESPAGNE

FANTAISIE

GAIETÉ

HORUS

LA COUSINE

LA GRAND'MÈRE

LAISSE-MOI !

LA MAIN ENCHANTÉE (HISTOIRE MACARONIQUE)

LE BALLET DES HEURES

LE CHRIST AUX OLIVIERS

LE COUCHER DU SOLEIL

L'ENFANCE

LE POINT NOIR

LE RELAIS

LE RÉVEIL EN VOITURE

LE ROI DE THULÉ

LES CYDALISES

LES DOCTRINAIRES

LES ÉCRIVAINS

LES PAPILLONS

LE TEMPS

MÉLODIE

MÉLODIE IRLANDAISE

MYRTHO

NOBLES ET VALETS

NOTRE-DAME DE PARIS

PENSÉE DE BYRON

PRIÈRE DE SOCRATE

RÉSIGNATION

STANCES ÉLÉGIAQUES

SUR LE PAYS DES CHIMÈRES

UNE ALLÉE DU LUXEMBOURG

UNE AMOUREUSE FLAMME

UNE FEMME EST L'AMOUR

VERS DORÉS


BIOGRAPHIE

Gérard de Nerval est né le dimanche 22 mai 1808, au 168 rue Saint-Martin à Paris. Deux ans plus tard, sa mère meurt en Silésie alors qu’elle accompagnait son mari, médecin militaire de la Grande armée napoléonienne. Il est élevé par son grand-oncle maternel, Antoine Boucher, dans la campagne du Valois à Mortefontaine. Installé à Paris en 1814, lors du retour de son père, il reviendra régulièrement dans ces lieux évoqués dans nombre de ses nouvelles.

Encore lycéen, il se signale par ses traductions de Faust (1829), puis d'Hoffmann et d'autres œuvres de Goethe, qui ont longtemps gardé la réputation de compter parmi les meilleures qui soient. La première de celles-ci, simplement signée « Gérard », paraît en novembre 1827 et ne porte que sur la première partie du chef-d’œuvre, la seule connue alors. Goethe apprécia grandement le travail, allant jusqu’à dire qu’il aurait écrit sa pièce ainsi s’il avait dû l’écrire en français. Le compositeur Hector Berlioz s’en inspirera pour son opéra la Damnation de Faust.

Nerval se lie d’amitié avec Théophile Gautier, Victor Hugo et Alexandre Dumas. Avec Petrus Borel, il devient l'un des premiers membres des "Jeunes-France". Il soutient activement Hugo lors de la bataille d’Hernani déclenchée le 25 février 1830 au cours de sa première représentation. En 1835, il s’installe rue du Doyenné chez Camille Rougier où tout un groupe de romantiques s’y retrouve. En 1846, il s’installe au "Château des brouillards" de Montmartre. Il décrira cette époque dans un ouvrage sur le théâtre contemporain qui paraîtra en 1852.

En 1836, il s'éprend de l’actrice Jenny Colon qui ne le lui rend pas. Il lui voue un culte idolâtre même après la mort de celle-ci : figure de la Mère perdue, mais aussi de la Femme idéale où se mêlent, dans un syncrétisme caractéristique de sa pensée, Marie, Isis, la reine de Saba... À partir de 1841, il connaît plusieurs crises de démence qui le conduisent à la maison de santé du docteur Blanche. Ses séjours dans cet établissement alternent avec des voyages en Allemagne et au Moyen-Orient. Son Voyage en Orient paraît en 1851. Il affirme dans une lettre au docteur Blanche datée du 22 octobre 1853, avoir été initié aux mystères druzes lors de son passage en Syrie, où il aurait atteint le grade de « refit », l’un des plus élevés de cette confrérie. Toute son œuvre est fortement teintée d’ésotérisme et de symbolisme, notamment alchimique.

Entre 1844 et 1847, Nerval voyage en Belgique, en Hollande, à Londres... et rédige des reportages et impressions de voyages. En même temps, il travaille comme nouvelliste et auteur de livrets d’opéra ainsi que comme traducteur des poèmes de son ami Heinrich Heine (recueil imprimé en 1848). Nerval vit ses dernières années dans la détresse matérielle et morale. C'est à cette période qu'il écrira ses principaux chefs-d’œuvre, réalisés pour se purger de ses émotions sur les conseils du docteur Blanche : les Filles du feu, Aurélia ou le rêve et la vie (1853-1854).

Le 26 janvier 1855, on le retrouva pendu aux barreaux d'une grille qui fermait un égout de la rue de la Vieille-Lanterne, dans le « coin le plus sordide qu’il ait pu trouver », selon la formule de Baudelaire. Ses amis émirent l'hypothèse d'un assassinat perpétré par des rôdeurs, au cours d'une de ses promenades habituelles dans des lieux mal famés, mais il s'est certainement suicidé. Toutefois le doute subsiste car il fut retrouvé avec son chapeau sur la tête alors qu'il aurait normalement dû tomber du fait de l'agitation provoquée par la strangulation.

On retrouva une lettre dans laquelle il demandait 300 Francs, somme qui, selon lui, aurait suffit pour survivre durant l'hiver. La cérémonie funéraire eut lieu à la cathédrale de Notre-Dame de Paris, cérémonie religieuse qui lui fut accordée malgré son suicide présumé du fait de son état mental. Théophile Gautier et Arsène Houssaye payèrent pour lui une concession au cimetière du Père-Lachaise.

Principales OEUVRES :

Voyage en Orient (1851)
La Bohème galante (1852)
Lorely, souvenirs d’Allemagne (1852)
Les Illuminés (1852)
Petits châteaux de Bohème (1853)
Les Filles du feu : Angélique, Sylvie, Jemmy, Isis, Émilie, Octavie, Pandora, Les Chimères (1854)
Promenades et souvenirs (1854)
Les Chimères (1854)

Napoléon et la France guerrière, élégies nationales (1826)
Napoléon et Talma, élégies nationales nouvelles (1826)
L'académie ou les membres introuvables (1826), comédie satirique en vers.
Le Peuple (1830), ode.
Nos adieux à la Chambre des Députés ou « allez-vous-en, vieux mandataires » (1831)
La Main de gloire, histoire macaronique (1832)
Odelettes (1834)
Piquillo (1837), drame.
L’Alchimiste (1839), drame.
Léo Burckart (1839), drame (en collaboration avec Alexandre Dumas).
Raoul Spifame, seigneur des Granges (1839), biographie romancée, publiée ensuite dans Les Illuminés.
Histoire véridique du canard (1845)
Scènes de la vie orientale (1846-1847)
Le Marquis de Fayolle (1849), roman-feuilleton inachevé.
Les Monténégrins (1849), drame.
Le Diable rouge, almanach cabalistique pour (1850)
Le Chariot d’enfant (1850), drame.
Les Confidences de Nicolas (1850), publiée ensuite dans Les Illuminés (Édition critique de Michel Brix, 2007).
Les Nuits du Ramazan (1850)
Les Faux Saulniers, histoire de l’abbé de Bucquoy (1851)
L'Imagier de Harlem (1852), drame.
Contes et facéties (1852)
Aurélia ou le rêve et la vie (1855)

Source WikiPédia


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